Ces deux réseaux ont un impact majeur lorsqu’une association ou un mouvement social ont la volonté d’être visible plus loin que ce que leur présence physique le permet, le travailleur social se doit de s’y intéresser.

Que ce soit pour propager un de ses actes, ou  se constituer un réseau de professionnels comme de sympathisants, l’éducateur se doit d’apprendre à se servir de cet outil.

Le boom des réseaux sociaux a eu pour conséquence l’apparition de certains réseaux plus populaires que d’autres. Les deux plus utilisés à travers le monde sont Facebook et Twitter. Ces deux réseaux ont une utilité qui peut recouvrir un usage personnel comme professionnel.

Facebook et Twitter, c’est pas que pour partager des photos de Donuts

Facebook comme Twitter font tous deux partie du Web 2.0, mais la participation des acteurs n’est pas la même, et les interactions entre ces mêmes acteurs diffèrent elles aussi.

Facebook peut s’apparenter à la vitrine d’une association, et Twitter à son messager.

Un twettos* et un utilisateur de Facebook peuvent tous deux communiquer des informations sur leur structure. Par contre, la manière dont le site sera présenté et la façon dont il transmettra ses messages sera différente.

Autant le  dire immédiatement, les deux sont utiles, se complètent, aident pour des choses différentes et ont toutes deux leurs points noirs.

(créateur : Lawton Chiles)

  Facebook :

  • Des deux, c’est le plus répandu avec 900 millions de comptes ouverts
  • La “carte d’identité” du créateur de la page est la première chose qu’on voit : le nom de l’association, des illustrations, sa mission…
  • Le “mur” de la page est un espace libre, visible ou ouvert aux  inscrits (“amis” ou “fans”) où chacun peut laisser un commentaire, un lien ou un message. Il n’est pas forcément nécessaire d’être inscrit pour laisser un message.
  • Tous les membres inscrits comme “Fan” ou “Ami” d’une page reçoivent des messages de celle-ci, soit en privé, soit sur le mur commun. Une information est donc rapidement et simplement diffusée à tous
  • Tous les “fans” ou  “amis” peuvent partager très simplement une information à leurs amis. Une info peut donc toucher des personnes qui ne se seraient jamais intéressées à celle-ci mais qui peuvent être concernées.

Mais manque de visibilité,  risque de pollution

– Seuls ceux qui connaissent un lien peuvent y accéder, le système de recherche par mots clés étant assez mal développé, donc à moins d’être un “poids lourd” dans sa catégorie, se faire connaître en créant simplement une page est difficile, à moins que quelqu’un de plus connu fasse de la publicité.

– La publicité et les messages sans rapport avec la page peuvent réellement pourrir un mur, le rendre moins clair, noyer un message dans une mer d’inepties. En effet, tous les membres d’une page peuvent publier des messages en temps réel, ceux qui rend le contrôle difficile quand l’afflux est important

Si Facebook permet à celui qui crée  une page de montrer clairement son but, il lui est assez difficile d’émettre des messages clairs. Il est quasiment vital, quand une page est assez populaire pour avoir un impact, d’effectuer un contrôle régulier afin d’évacuer la publicité et d’effacer les messages inappropriés sur le mur pour  pouvoir garder une clarté et que ce mur soit réellement utile pour ceux qui viennent consulter.

(source : Taliamark.com)

Twitter

  • Ce réseau est en plein boom, on peut dénombrer 450 millions de “twittos”. Si le nombre d’usagers est relativement limité en France, il est constitué d’assez de professionnels pour que son usage soit judicieux.
  • Les messages n’excèdent pas 140 caractères, la taille limitée pousse à émettre des messages clairs, ou des liens avec une simple phrase explicative. Ainsi, chaque info attire l’oeil et est rapidement lue.
  • Le système du hashtag: une phrase peut être accompagnée de mots clés précédés d’un # Par exemple: “Je confectionne des robes originales #mode #robe #lady gaga”. Tous ceux qui recherchent les mots mode, robe, ou lady gaga, voient le message s’afficher et peuvent décider de suivre son auteur.
  • La possibilité de “suivre” et “d’être suivi” permet tout autant de communiquer des informations que d’en recevoir de ses partenaires ou de twittos qui partagent notre intérêt.
  • Les messages sont communiqués en temps réel , et on peut les adresser à tous , où a des personnes ciblées en intégrant un @ avant leur nom. Par exemple : “Conférence sur le mariage homosexuel @francisdupont @alexandremaissier” . Les utilisateurs cités recevront donc ce message. Ceci permet de cibler rapidement ses messages et de donner des informations en temps réel, par exemple lors d’une manifestation ou d’un débat.
  • L’espace public est disponible à tous, même pour ceux qui n’ont pas de compte

Mais infobésité, désinformation, gérer les flux

– Suivre trop de twettos amène à “l’infobésité” : on  reçoit trop d’informations pour pouvoir toutes les lire.

– Twitter est très propice aux rumeurs qui , si elles sont relayées massivement, mène à la désinformation, il est donc toujours important de vérifier ses sources avant de colporter.

-L’inscription est très simple et rapide, et demande très peu d’informations personnelles( juste le nom et l’adresse mail) par contre les premiers pas peuvent être assez compliqués,  par exemple trouver quelqu’un peut être long.( Heureusement on est là! 😉 )

Twitter permet de communiquer des informations à tous, ou de cibler son public et ce, en temps réel, c’est donc un outil très utile pour recevoir et partager des messages de manière rapide et efficace. Par contre, l’utilisateur doit accepter que le nombre de messages publiés est trop massif pour être consulté intégralement, et qu’il lui faut donc faire un choix dans ses inscritions pour qu’il puisse s’en servir de manière efficace.

Il faut savoir que Twitter comme Facebook ont des applications mobiles, ce qui permet de recevoir les messages comme de simples SMS, et donc de recevoir et de renvoyer des informations à tout moment.

* un twittos est un utilisateur de twitter