Face au manque d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, et la volonté d’inclusion dans la société, le numérique ne serait-il pas une solution ?
Par exemple, à Paris, sur les 303 stations du métro parisien, seules les 9 stations de la ligne 14 sont équipées pour les handicapés, soit seulement 3% du réseau. A titre de comparaison, 18% du réseau de métro à Londres est accessible aux personnes à mobilité réduite, 82% à Barcelone et 88% à Tokyo, souligne APF France Handicap.
« Il faut profiter des Jeux olympiques de 2024 pour lancer dès maintenant un plan de mise en accessibilité des transports parisiens en général et du métro en particulier », a plaidé Alain Rochon, le président de l’APF, venu manifester devant les… escaliers qui mènent à la station « République ». Installer des ascenseurs et aménager toutes les stations coûterait certes des « sommes considérables », et prendrait nécessairement beaucoup de temps, a-t-il convenu. « Mais ça fait 50 ans qu’on crie pour avoir un peu plus de droits, le droit de bouger – qui est un droit fondamental – et on commence à en avoir un peu assez », a-t-il ajouté.
Le numérique permettrait donc une meilleure inclusion des personnes porteuses de handicap dans notre société.
Les bénéfices du numérique dans le handicap
Par le biais des réseaux sociaux, de la navigation internet et de tous les services en ligne, les personnes à mobilité réduite peuvent avoir accès à un grand champ d’action par le biais du numérique. Ils sont aidés par de nouvelles lois qui encadrent le numérique. Aujourd’hui, tous les services administratifs du gouvernement et des mairies sont disponibles en ligne.
On peut tout de même constater des limites à cette disponibilités en ligne : on peut constater que l’accessibilité n’est pas totale. En effet, toutes les adaptations ne sont pas mises en place afin de permettre à chacun de faire ses démarches administratives. Une aide pour les personnes aveugles ou mal voyantes grâce à un outil parlant par exemple, ou des lieux accessibles avec une personne disponible pour aider seraient une solution.
On pourrait penser que les écoles de travailleurs sociaux seraient un exemple en termes d’accessibilité. Or on se rend compte qu’à l’école de Buc Ressources, l’accessibilité n’est pas totale. Pour commencer, la résidence et le self ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite. De plus, la plateforme pédagogique nécessite également des adaptations pour être accessible à tous. Les étudiants valides ont déjà du mal à s’en servir !!!!
Le taux de chômage des Français en situation de handicap (soit 1/4 des 15-64 ans) atteint des records. Il est de l’ordre de 20%, soit deux fois plus élevé que celui de la population globale. Aujourd’hui encore, 80 % des personnes handicapées ont un niveau inférieur au baccalauréat avec des choix d’orientation limités. A défaut de révolutionner du jour au lendemain ce triste constat, les pratiques numériques apparaissent porteuses d’espoir pour toute une génération de personnes handicapées.
Le numérique aide à l’apprentissage que ce soit pour écrire ou même l’utilisation des pictogrammes qui sont fait à l’aide du numérique, en effet pour les personnes atteint de handicaps, le numérique est une révolution et leur ouvre d’autre porte d’apprentissage.
Le numérique permet aux personnes atteint de handicap de rester en lien avec la société est l’actualité. Souvent perdu face aux articles de presse sur papier l’informatique leur permet avec un autre support que le papier d’apprendre et comprendre ce qui se passe dans l’actualité ou également de garder des liens avec leurs proches.
Risques encourus du numérique pour les personnes atteintes de handicap:
En effet les personnes atteintes de handicap ne sont pas toujours sensibilisées aux dangers du numérique. Il se peut qu’elles soient tentés de parler a des personnes inconnues derrière un écran et peuvent subir des formes de harcèlement et se laisser faire, sans en parler. Les réseaux sociaux sont accessibles à tous est ne sont pas toujours contrôlés par l’usager, on se retrouve parfois confronté des publications que l’on ne contrôle plus, etc. Les personnes plus vulnérables ont une conscience moins prononcée du danger et se laissent parfois guider par des personnes qui peuvent être nocives.
Des exercices de prévention depuis peut sont mis en place dans les ESAT par exemples afin de sensibiliser les personnes atteintes de handicap et leur montrer plus en détails les dangers susceptibles de rencontrer comme le harcèlement ou l’usurpation d’identité.
Les objectifs de ces sensibilisations :
-
Communiquer et échanger sans risque
-
Chat, réseaux sociaux, forums, achats en ligne, jeux en réseau… : quelles précautions adopter
-
Optimiser ses recherches sur internet
-
Faciliter ses démarches grâce à internet
Pour permettre d’en avoir une utilité claire et précise pour éviter toute mise en danger Ce type de prévention est mis en place car en effet les personnes atteint de handicap peuvent se saisir de façon bénéfique du numérique pour le développement et leur apprentissage.
Un autre danger peut être présent en effet les personnes vulnérables ne font pas toujours attention à leurs informations personnelles, en effet elles n’ont pas toujours conscience de devoir garder telles données secrètes et peuvent à leur insu divulgué des informations qui peuvent être utilisé par des personnes qui usurpent d’identité.
Cependant les professionnels s’occupant de personnes atteint de handicap son vigilants à l’accès au numérique par peur de renfermement de soi qui est déjà un souci dans certains handicaps, la personne se renferme sur elle-même et encore plus face à un écran. L’écran donne l’impression d’avoir une vie à part, des « amis », la possibilité de s’échapper dans un autre monde, et à la vu des difficultés d’une personnes atteinte de handicap, l’addiction peut être omniprésente, et compliquer le suivi de la personne.
Cette déprime est en lien avec l’addiction à l’écran en y passant tous sont temps on en devient obsédé c’est l’univers que la personne se créée elle-même.