Face à l’évolution croissante des outils numériques ; Facebook, Twitter, Instagram, Hotmail, Viadeo et tant d’autres encore nous sommes amenés à cultiver une autre forme d’identité : l’identité numérique ou IDN.
Qu’est-ce que l’IDN ? Comment et pourquoi la construire ? Par qui est-elle visible ? Est-elle vraiment au seul profit de l’utilisateur ?
Qu’est-ce que c’est ?
Définition : Une identité numérique est l’ensemble des informations que l’on retrouve sur internet nous concernant. Elle se trouve entre l’identité virtuelle et l’identité réelle. Cette identité se compose à mesure que l’on « surfe » et que l’on communique avec des ressources et des individus sur le Web, laissant ainsi diverses traces plus ou moins visibles, profondes, indélébiles.
Comment et pourquoi la construire ?
L’identité numérique est un jeu de construction qui mêle stratégie (je façonne mon image) et agrégat de données (mes usages du Web et mes relations virtuelles façonnent mon image). Elle va jouer un rôle dans le taux de confiance dans le profil utilisateur.
Il semble nécessaire de la prendre en main et participer activement à sa construction et sa délimitation pour mieux maîtriser les risques et les dérives (délitement de la vie privée, usurpation d’identité, utilisation commerciale ou politique des données de navigation) tout en profitant des avantages et des possibilités qu’elle offre (agrandir et entretenir son réseau, valoriser ses compétences et savoir-faire, etc.) grâce une bonne maîtrise des outils et des nombreux enjeux que tout cela sous-tend.
A qui appartient-elle ?
Vers une mondialisation du stockage des données de chacun via son IDN, nous nous posons cette question : à qui reviennent les informations de nos IDN ? Et ainsi, où se trouvent les limites des libertés individuelles ? Jusqu’où les grandes enseignes telles que Google, Facebook ou autres sont prêtes à aller pour nous connaître toujours un peu plus et sous quels prétextes ?
Exemple : Présumés Terroristes, septembre 2014 : Loi Terrorisme. Sacrifier les libertés sous prétexte de lutte contre le terrorisme ? NON !
Cet article ci-dessus dénonce la censure appliquée sur les réseaux sociaux au motif de la lutte contre le terrorisme. En effet, mon profil utilisateur m’appartient, mais les traces que je laisse par l’intermédiaire de celui-ci peut être surveillé, mis à disposition d’autres utilisateurs ou vendu à des enseignes commerciales. Mon identité numérique ne m’appartient pas.
Le réseau social numérique
Le monde se voit subir une étendue considérable de l’utilisation des réseaux sociaux, nous sommes ainsi confrontés à cette question : Le réseau social numérique ; un outil de libre échange ou un outil de contrôle ?
Exemple : Europe 1, le 12/02/2014 : Et si Samsung se mettait à « espionner » ses propres smartphones?
Dans l’article ci-dessus Europe 1 dénonce l’espionnage qui est fait par Samsung sur ses propres clients via les smartphones. La confidentialité est bafouée au profit d’un intérêt commerciale. Cet intérêt lui même caché sous prétexte de l’amélioration du service.
En effet, les réseaux sociaux et les blogs ont provoqué la prolifération des données personnelles sur le Web. Toutes ces données sont stockées massivement dans des bases de données à usage multiples que nous ne connaissons pas toujours.
Quels risques ?
Aujourd’hui nous pouvons nous demander qui détient nos identités numériques et à quels dangers sommes-nous exposés ?
Espionnage, Géolocalisation, piratage, harcèlement publicitaire, de divers procédés qui font face au progrès et s’inicent toujours plus dans notre quotidien et qui proviennent des géants du web par qui l’Etat et ses mesures de protections sont eux-mêmes dépassés par une longueur de progrès technologique d’avance.
Framasoft
Aujourd’hui l’on commence seulement à se questionner mais certains proposent des alternatives.
« Framasoft » est une communauté d’utilisateurs qui nous propose une alternative à l’outil internet, une nouvelle façon de concevoir l’utilisateur. « Framasoft » c’est un internet :
- Libre
- Décentralisé
- Éthique
- Solidaire
C’est une lutte contre :
- L’espionnage
- L’exploitation
- L’appropriation des données
Pour conclure on pourrait dire que sur internet comme sur la route le plus grand danger c’est l’Autre.