Nous acceptons même sans lire la « charte de confidentialité » des logiciels et des réseaux sociaux. Ces chartes qui stipulent clairement sans aucun tabou être dans la possibilité de prendre nos informations pour les collecter. Ces informations peuvent être de tous types mais ne sont plus personnelles du moment que nous les publions sur le site. Elles peuvent être utilisées à des fins marchandes mais aussi divulguées aux gouvernements. L’existence d’un BIG DATA nous laisse à penser que nous ne sommes qu’au début d’une collecte de données numériques massive.
J’accepte
A l’ère du numérique, internet envahit nos vies que ce soit sur nos ordinateurs ou nos portables. Les grands acteurs de ces changements bafouent les principes fondateurs d’internet aux profits de la croissance de leurs entreprises. L’homme se retrouve tiraillé par un service omniprésent qui le rend produit en utilisant ses données comme valeur marchande.
Le couteau sous la gorge
Alors qu’internet se centralise autour de grands acteurs avec le GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazone, Microsoft) ne laissant que peu de place à la concurrence.
La possibilité de refuser ce pouvoir à l’encontre des droits de l’homme devient de plus en plus contraignante. L’exemple de l’utilisation de Google en tant que simple moteur de recherche a évolué vers une utilisation quasi quotidienne dans nos vies (GoogleMaps, GoogleEarth, Google+, Gmail et des projets comme les voitures autonomes ainsi que les Googles Glasses). L’homme doit survivre dans un monde ou même les relations humaines tendent à devenir numériques.
Vers un état policier ?
Les informations collectées ne servent pas seulement à des fins marchandes et peuvent être utilisées par le gouvernement pour surveiller la population. Les communications ainsi que les préférences de recherche se retrouvent analysées à la manière du projet utopique Big Brother (les déclarations d’Edward Snowden concernant la NSA). L’argument principal reste la lutte contre le terrorisme, mais nous savons que les informations collectés ne concernent pas seulement ce sujet. Le plus grand risque est de considérer que ce processus gouvernemental entre dans les principes de la démocratie alors que celui-ci la détruit à petit feu. Il en est de même pour les principes fondateurs d’internet qui prônent la liberté et l’égalité de tous face à la toile.
Des solutions 
Fort heureusement beaucoup de personnes recherchent des solutions pour dégoogliser la toile. La plus grande menace actuellement étant le GAFAM et la centralisation de la toile, des actions sont mises en place pour éviter de gangréner le net d’entreprise collectant des informations en masse.
«Son objectif est de commencer à recenser les bonnes volontés et projets qui œuvrent dans et pour la décentralisation d’Internet, puis de commencer à bidouiller ensemble pour faire progresser ces projets» dit Tristan Nitot.
Des idées émergent comme celle de permettre à l’utilisateur de bénéficier d’un espace de stockage sur des serveurs privés avec le CozyCloud ou Framasoft et ses alternatives.
D’autres pensent sur des chartes comme celle des droits d’internet répondant aux attentes des premiers principes sur la liberté et l’égalité. C’est le cas pour la charte des droits d’internet mise en ligne par APC. « Internet ne peut être qu’un outil pour l’autonomisation des peuples du monde si les prochains droits sont reconnus, protégés et respectés. »
Pour aller plus loin
Nous sommes principal acteur de ce changement, dans le sens ou nous acceptons ces changements.
- https://www.apc.org/fr/pubs/about-apc/charte-des-droits-dinternet
- http://standblog.org/blog/post/2014/07/09/Decentralisation-d-Internet
- http://oumma.com/201132/rene-guenon-lui-devons